Poudre, peaux et raquettes 2019

Par Denis HYENNE, le 23 novembre 2019

Deux belles sorties réussies et contrastées, cette année encore.

C’est la 3e année que nous proposons des sorties en raquette à Poudre et Peaux, en parallèle aux courses de ski. La 1ère année : nous étions 2 d’un seul club ; la 2e année : 8 de 2 clubs ; la 3e année : 17 le samedi, 19 le dimanche, pour 3 clubs. Succès donc pour cette édition.

Un groupe complet de Romans (8), et un groupe interclubs, Valence, Montélimar, Romans : 9 le samedi, 11 le dimanche (des skieuses du samedi se joignent à nous).

 

Samedi, beau temps, pas de vent, neige de printemps. Le groupe interclubs va au col de Plate Contier (1905 m), à partir de la Cluse. On remonte la combe de Boudelle entre bois et alpages, on débouche sous la Tête du Pin.

Des groupes de skieurs nous dépassent. On attaque la pente vers Plate Contier.

La neige est encore ferme, mais son évolution est rapide sur la pente au soleil. Arrivée en vue du col du Grand Vallon et du col de Plate Contier, à 1800 m. À notre allure, aller à Plate Contier nous ferait revenir avec une neige bien transformée. Tant pis, on choisit la sagesse : redescendre tout de suite pour limiter le risque. Du coup, dans le vallon, puisque nous avons du temps, nous faisons un exercice de recherche de DVA – dans des conditions très confortables !

Le groupe d’initiation d’Alain nous rejoint, et nous mangeons ensemble. Retour par la forêt d’Aune, en face de la Tête de la Cluse glorieuse dans le soleil du soir.

 

 

 

Dimanche, gris et venté. Allons vers le Rognon, à partir des Sièzes. Montée vers les alpages du Rognon. Vers 1400 m, on est pris par un vent fort et l’ambiance devient brutalement « haute montagne » ! Cheminement peu confortable vers l’arête de Boutouret. On s’arrête quand même pour le panorama : Grand Ferrand, Garnesier, Toussière, Jocou, Grand Veymont et Mont Aiguille… Passé le point 1720 m, on bascule enfin vers le vallon, en traversée dans la pente. L’avantage de ce temps couvert est que la neige est restée froide et  sûre. Arrivés en bas, pique-nique à l’abri, et retour vers les Sièzes.

L’intérêt de Poudre et Peaux est, pour nous, d’évoluer dans des lieux plus alpins que ceux que nous fréquentons d’habitude : d’autres paysages, d’autres risques et donc d’autres enjeux techniques. Sans oublier le plaisir de rencontrer d’autres pratiquants !

 

Denis